L'Internationale

"L'Internationale" (en français : L'Internationale, prononciation française : [lɛ̃.'tɛʀ.nas.jɔ.'nal(ə)] ; en russe : С Интернационалом, S Internatsionalom, chinois : 國際歌, Guójìgē) est une chanson communiste, socialiste et sociale-démocrate/socialiste très connue. Bien qu'elle ait été écrite à l'origine en français, elle a été traduite dans de nombreuses autres langues, dont l'anglais. Les versions les plus connues sont cependant celles en russe et en chinois.

Les paroles françaises, écrites par Eugène Pottier, étaient à l'origine censées être chantées sur l'air de "La Marseillaise", mais un air distinct a été créé à cet effet par un Belge du nom de Pierre Degeyter.

La version russe, écrite par Arkady Yakolevich Kots (Аркадий Яковлевич Коц) en 1902, a été adoptée comme hymne national de la République socialiste fédérative soviétique russe (RSFSR) en 1918 et comme celui de l'Union des républiques socialistes soviétiques (l'Union soviétique) en 1922. Il est resté ainsi jusqu'en 1944, date à laquelle il a été remplacé par l'hymne national de l'Union soviétique écrit par Alexandre Alexandrov.

Les paroles en chinois ont été écrites par Qu Qiubai (瞿秋白).

La chanson est connue par sa mélodie et son refrain, qui en français commence par "C'est la lutte finale".

Paroles originales en français

Paroles en français

Traduction littérale en anglais

Première strophe

Debout, les damnés de la terre
Debout, les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère
C'est l'éruption de la fin
Du passé faisons table rase
Foules, esclaves, debout, debout
Le monde va changer de base
Nous ne sommes rien, soyons tout
C'est la lutte finale
Groupons-nous, et demain
L'Internationale
Sera le genre humain

Lève-toi, maltraité de la terre,
 Lève-toi, peuple affamé ! La
 raison gronde dans son volcan, c'
est l'éruption de la fin !
Oublions le passé,
 Foules d'esclaves, levez-vous ! Levez-vous !
Le monde entier va changer.
 Nous n'étions rien, devenons tout ! C'
est la lutte finale.
 Rassemblons-nous, et demain, l'
Internationale sera
 pour l'humanité !

Deuxième strophe

Il n'est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni tribun
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
Décrétons le salut commun
Pour que le voleur rende gorge
Pour tirer l'esprit du cachot
Soufflons nous-mêmes notre forge
Battons le fer quand il est chaud
C'est la lutte finale
Groupons-nous, et demain
L'Internationale
Sera le genre humain

Il n'y a pas de souverains ou de héros suprêmes,
 ni Dieu, ni César, ni tribun.
Producteurs, sauvons-nous !
Déclarons une défense commune pour
 que le voleur rende son butin volé, pour
 que nos esprits soient libérés, pour que nous puissions
 souffler sur notre fourneau nous-mêmes, pour
 frapper le fer tant qu'il est chaud !
C'est le combat final.
 Regroupons-nous, et demain, l'
Internationale sera
 pour l'humanité !

Troisième strophe

L'état comprime et la loi triche
L'impôt saigne le malheureux
Nul devoir ne s'impose au riche
Le droit du pauvre est un mot creux
C'est assez, languir en tutelle
L'égalité veut d'autres lois
Pas de droits sans devoirs dit-elle
Egaux, pas de devoirs sans droits
C'est la lutte finale
Groupons-nous, et demain
L'Internationale
Sera le genre humain

L'État essaie de nous arrêter et la loi triche, les
 impôts saignent les malheureux, les
 riches ne paient pas d'impôts.
Les "droits des pauvres" sont une expression creuse. Assez d'
être opprimé ! L'
égalité a besoin d'être protégée par la loi !
Ils disent "Pas de droits sans devoirs", "De
 même, nous disons "pas de devoirs sans droits".
 C'est le combat final.
 Rassemblons-nous, et demain l'
Internationale sera
 pour l'humanité !

Quatrième strophe

Hideux dans leur apothéose
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu'il a créé s'est fondu
En décrétant qu'on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.
C'est la lutte finale
Groupons-nous, et demain
L'Internationale
Sera le genre humain

Laids, dans leur amour-propre,
 les rois des mines et des rails.
Ils n'ont jamais rien fait d'autre,
 mais volent le travail des autres.
Dans les coffres de ce groupeCe que
 nous avons créé est fondu ensemble !
En décrétant qu'ils le rendent, le
 peuple ne veut rien d'autre que son dû.
C'est la lutte finale.
 Rassemblons-nous et demain, l'
Internationale sera
 pour l'humanité !

Cinquième strophe

Les rois nous saoulaient de fumées
Paix entre nous, guerre aux tyrans
Appliquons la grève aux armées
Crosse en l'air, et rompons les rangs
S'ils s'obstinent, ces cannibales
A faire de nous des héros
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux
C'est la lutte finale
Groupons-nous, et demain
L'Internationale
Sera le genre humain

Les rois nous empoisonnent avec l'autoritéPaix
 entre nous, guerre aux tyrans ! Cessons de
 travailler dans les armées,
 canons en l'air, brisons leurs rangs !
S'ils insistent, ces cannibales, pour
 faire de nous des héros,
 ils sauront bientôt que nos balles,
 sont pour nos propres généraux.
C'est le combat final.
 Rassemblons-nous, et demain, l'
Internationale sera
 pour l'humanité !

Sixième strophe

Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs
La terre n'appartient qu'aux hommes
L'oisif ira loger ailleurs
Combien, de nos chairs se repaissent
Mais si les corbeaux, les vautours
Un de ces matins disparaissent
Le soleil brillera toujours.
C'est la lutte finale
Groupons-nous, et demain
L'Internationale
Sera le genre humain

Travailleurs et paysans, nous sommesLe
 grand parti des travailleurs.
La terre n'appartient qu'aux humains !
Les oisifs vivront ailleurs !
Combien ils se régalent de notre chair Mais
 si les corbeaux et les vautours Disparaissent
 un de ces joursLe
 soleil brillera
 pour
toujoursC'est
 la lutte finaleRassemblons-nous, et demainL'
Internationale sera
 pour l'humanité !

Paroles en russe

Traduction en russe

La translittération romaine

Traduction littérale en anglais

Première strophe

Levez-vous, maudissez le
 monde des affamés et des esclaves !
Nos esprits bouillonnent d'indignation et sont
 prêts à mener un combat mortel. Nous
 détruirons le monde entier de la violence,
 puis nous
 construirons un monde nouveau, -Ce qui
 n'était rien deviendra tout.

Припев :

 | : C'est notre dernière
 et décisive bataille. 
Avec International, la
 race humaine va s'élever ! :|


Vstavay, proklyat 'yem zakleymyonnyyVyes
' mir golodnykh i rabovKipit
 nash razum vozmushchyonniyI
 v smyertnyy boy vyesti gotov.
Ves' mir nasil'ya my razrushimDo
 osnovan'ya, a zatyemMy
 nash my novyy mir postroyim,
Kto byl nichyem, tot stanet vsyem !

Pripjev :

 | : Eto yest' nash poslyedniy
 I reshityel 'nyyy boy. 
S Internatsionalom
 Vospryanet rod lyudskoy. :|

Debout, les marqués d'une malédictionLe
 monde des esclaves et des peuples affamésNotre
 esprit indigné bout,
 prêt à mener un combat jusqu'à la mort.
Nous détruirons le monde de la violence jusqu'à
 ses fondements, puis nous
 construirons un monde nouveau.
Ceux qui n'étaient rien deviendront tout !

CHORUS :  | : C'est notre dernier
   et de la bataille décisive.  
Avec l'Internationale,
 la race humaine va s'élever :|

Deuxième strophe

Personne ne nous donnera la délivrance : ni
 dieu, ni roi, ni héros.
Nous serons livrés par nos
 propres moyens.
Renverser habilement la main qui plie, pour
 gagner leur bien, - Souffler la
 corne et fumer hardiment,
 pendant que le fer est chaud !
 | : C'est notre dernière
 et décisive bataille. 
Avec International, la
 race humaine va s'élever ! :|

Nikto nye dast nam izbavlyen 'yaNi
 bog, ni tsar' i ni geroyDob
'yomsya my osvobozhden 'yaSvoyeyu sobstvennoy rukoy.
Chtob svyergnut' gnet rukoy umyeloy,
Otvoyevat' svoyo dobro -
Vzduvayte gorn i kuytye smyelo,
Poka zhelezo goryacho !
 | : Eto yest' nash poslyedniy
 I reshityel 'nyyy boy. 
S Internatsionalom
 Vospryanet rod lyudskoy. :|

Personne ne nous enverra la délivrance.
Ni Dieu, ni le tsar, ni un héros.
Nous obtiendrons la liberté de
 nos propres mains.
Pour renverser l'oppression, des mains habiles reprennent
 tout ce qui est bon -
Faites sauter le fourneau et frappez hardiment pendant que
 le fer est chaud !
 | : C'est notre bataille
 finale
 et décisive.  
Avec l'Internationale,
 la race humaine se soulèvera. :|

Troisième strophe

Nous seuls, les travailleurs de l'
Armée mondiale du
 travail,
 avons le droit de posséder la terre,
 mais les parasites - jamais !
Et si le grand tonnerre s'élève au-dessus de nos
 chiens et de nos bourreaux, le soleil brillera encore de
 ses rayons.
 | : C'est notre dernière
 et décisive bataille
. 
Avec International, la
 race humaine va s'élever ! :|

Lish' my, rabotniki vsyemirnoyVelikoy
 armii truda,
Vladyet' zemley imyeyem pravo,
No parazity - nikogda !
I yesli grom vyelikiy gryanyetNad
 svoroy psov i palachyey, -
Dlya nas vsë tak zhye solnitsye stanyetSiyat
' ognyom svoikh lushyey.
 | : Eto yest' nash poslyedniy
 I reshityel 'nyyy boy. 
S Internatsionalom
 Vospryanet rod lyudskoy. :|

Juste nous, tous les travailleurs de la Grande
 armée internationale des travailleurs,
 Nous avons le droit de posséder la terre,
 Mais les parasites, jamais !
Et si un grand tonnerre éclate sur
 ses chiens et ses bourreaux,
 pour nous tous, le soleil brille encore du
 feu de ses rayons.
 | : C'est notre
 bataille
 finale
 et décisive.  
Avec l'Internationale,
 la race humaine va s'élever. :|

Paroles en chinois

Chinois traditionnel

Chinois simplifié

Pinyin

Traduction littérale en anglais

Première strophe

 Debout, esclaves affamés.
 Debout, toutes les souffrances du monde !
 Le sang bouillonne dans vos veines.
 Luttez pour la vérité !
 L'ancien monde était un désastre.
 Esclaves, levez-vous !
Ne dites pas que nous n'avons rien.
 Nous voulons être les maîtres du monde !
 C'est le dernier combat.
 Unissez-vous jusqu'à demain.
 Intena Hungerell
 Il faut que ça arrive.

 Debout, esclaves affamés.
 Levez-vous, souffrants du monde !
 Le sang est en train de bouillir.
 Se battre pour la vérité !
 Old World Beatdown.
Esclaves, en haut !
 Ne dites pas que nous n'avons rien.
 Nous voulons être les maîtres du monde !
 C'est la lutte finale.
 S'unir pour demain.
 Intana Hornell
 Il faut que cela arrive.

Deuxième strophe

 Il n'y a jamais eu de sauveur.
 Et non par les Dieux et les Empereurs.
 Pour créer le bonheur de l'humanité.
 Nous sommes seuls !
Nous reprendrons le fruit de notre travail.
 Laissez votre esprit se frayer un chemin à travers la cage.
 Faites brûler ce feu au rouge.
 Frappez tant que le fer est chaud pour réussir !
 C'est le dernier combat.
 Unissez-vous jusqu'à demain.
 Intena Hungerell
 Elle doit être réalisée.

 Il n'y a jamais eu de sauveur.
 Elle ne dépend pas non plus d'un empereur divin.
 Pour créer le bonheur de l'humanité.
 Tout seul !
 Nous reprendrons le fruit de notre travail.
 Laissez l'esprit percer la cage.
Il va faire brûler ce feu au rouge.
 Frappez tant que le fer est chaud pour réussir ! C'est la dernière lutte, unie jusqu'à demain, et l'Internazzoniere doit tenir ses promesses.

Troisième strophe

État oppressif, lois creuses.
 Des tarifs douaniers et des taxes pour presser les pauvres.
 Les riches n'ont pas à être libres.
 Les droits des pauvres ne sont que des mots.
 Assez souffert pour couler sous la bénédiction.
 L'égalité exige de nouvelles lois.
 Il n'y a pas de droit de non-obligation.
 Égalité ! Il n'y a pas d'obligation sans droits ! |C'est le dernier combat, uni à demain, Intena Xionaire sera sûrement réalisé. :|

 des États oppressifs, des lois creuses.
 Des taxes et des prélèvements exorbitants pour exploiter les pauvres.
 Les riches sont libres sans travail.
 Les droits des pauvres ne sont que des mots.
 Assez souffert pour s'enfoncer sous la protection.
 L'égalité a besoin de nouvelles lois.
Il n'y a pas de droit à être sans obligation.
 Égalité ! Il n'y a pas non plus de devoir sans droits !
 C'est la lutte finale.
 Unis pour demain.
 Intana Hornell
 Il sera atteint.

Quatrième strophe

 L'empereur des mines et des chemins de fer.
Ils sont laids sur l'autel de Dieu.
 Ils ne font rien d'autre que travailler.
 Qu'est-ce que vous avez pillé d'autre ?
 Dans leur coffre-fort.
 La création de travail n'a rien !
 Des mains de l'exploiteur.
 Ils ne font que collecter l'argent du sang. | C'est le dernier combat, uni à demain, et Intena Xionaire y parviendra sûrement. :-)

 les empereurs des mines et des chemins de fer.
 Etrangement laid sur l'autel.
 Ils n'ont rien d'autre à faire que de travailler.
 Qu'avez-vous volé d'autre ?
 Dans leurs coffres-forts.
 Le travail ne crée rien !
 Des mains des exploiteurs.
Ils ne font que collecter l'argent du sang. |C'est la lutte finale, unie à demain,
 et Intena Hornell ne manquera pas de la mener à bien.

Cinquième strophe

 Le roi nous a envoûtés avec de la fumée.
 Nous allons nous unir pour faire la guerre aux tyrans.
 Laissez les guerriers frapper dans l'armée.
 Arrêtez la répression et quittez les mécanismes de la violence.
 S'ils insistent pour défendre l'ennemi.
Mourons courageusement.
 Ils sauront pour nos balles.
 Nous allons tirer sur nos propres généraux. |C'est le dernier combat, uni à demain, et l'Interna Xonel y arrivera sûrement. :|

 Le roi utilise la fumée pour nous embrouiller.
 Nous devons nous unir pour faire la guerre aux tyrans.
 Laissez les soldats frapper dans l'armée.
 Arrêtez la répression et quittez les mécanismes de la violence.
 S'ils insistent pour défendre l'ennemi.
Mourons courageusement.
 Ils sauront pour nos balles.
 Je vais tirer sur notre propre général. |C'est la lutte finale, unie à demain,
 et Intena Xionaire ne manquera pas de tenir ses promesses. :|

Sixième strophe

 Qui a créé le monde humain ?
 C'est nous, les masses laborieuses.
 Tout appartient aux travailleurs.
 Il n'y a pas de place pour les parasites !
 Je déteste ces serpents et ces bêtes.
 Mangez notre chair.
 Une fois qu'ils sont anéantis.
Le soleil rouge brille partout dans le monde ! |C'est le dernier combat, uni à demain, Intena Xionaire sera sûrement réalisé. :|

 Qui a créé le monde humain ?
 C'est nous, les masses laborieuses.
 Tout appartient aux travailleurs.
Il n'y a pas de place pour les parasites !
 Je déteste ces vipères et ces bêtes.
 Mangeant notre chair et notre sang.
 Une fois qu'ils ont été anéantis.
 Le soleil rouge vif brille partout dans le monde ! | C'est la lutte finale, unie à demain,
 et Intena Xionaire y parviendra sûrement. :|

Questions et réponses

Q : Quel est le nom de la chanson ?


R : La chanson s'appelle "L'Internationale".

Q : Qui a écrit la version française des paroles ?


R : Les paroles en français ont été écrites par Eugène Pottier.

Q : Qui a composé l'air de "L'Internationale" ?


R : L'air a été créé par un Belge nommé Pierre Degeyter.

Q : Qui a écrit la version russe de "L'Internationale" ?


R : La version russe a été écrite par Arkady Yakolevich Kots (Аркадий Яковлевич Коц) en 1902.

Q : Quand est-il devenu l'hymne national de la Russie, puis de l'Union soviétique ?


R : Il est devenu l'hymne national de la Russie en 1918 et celui de l'Union soviétique en 1922.
Q : Qui a écrit les paroles chinoises de "L'Internationale" ? R : Les paroles chinoises ont été écrites par Qu Qiubai (瞿秋白).

Q : Quels sont les vers célèbres de cette chanson ? R : Une phrase célèbre de cette chanson est "C'est la lutte finale", qui se traduit par "C'est la bataille finale".

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