Scepticisme (philosophie)

Le scepticisme ou scepticisme (du grec skeptomai : considérer, examiner) désigne tout point de vue impliquant un doute.

  1. Une attitude de doute sur l'existence d'une chose.
  2. Un doute sur la possibilité de savoir quelque chose avec certitude.
  3. Un doute sur la justesse de notre argumentation.
  4. Une méthode pratique de suspension de jugement, de doute systématique ou de critique.

Les personnes dont l'attitude, l'opinion ou la méthode est sceptique sont appelées sceptiques ou sceptiques.

Les racines du scepticisme

Le scepticisme trouve ses racines dans la philosophie de la Grèce antique. Les sophistes grecs du 5e siècle avant J.-C., tels que Protagoras d'Abdera (480-411 avant J.-C.), étaient pour la plupart sceptiques. Gorgias (485-380 av. J.-C.) disait : "Rien n'existe ; si quelque chose existe, il ne peut être connu ; si quelque chose existe et peut être connu, il ne peut être communiqué". Au 4e siècle avant J.-C., Pyrrho d'Elis (c360-275 avant J.-C.), qui a voyagé et étudié jusqu'en Inde, a adopté un scepticisme pratique. Carneades (c213-129 av. J.-C.) n'était pas d'accord sur le fait que les choses étaient complètement vraies ou fausses. Il critiquait les dogmatiques, en particulier les stoïciens. Il disait qu'une connaissance totalement certaine est impossible. Sextus Empiricus (vers 200 après J.-C.), la principale autorité en matière de scepticisme grec, a rassemblé l'empirisme dans la base de l'énoncé des connaissances.

Le scepticisme vient aussi de la philosophie asiatique. Le philosophe chinois Zhuangzi (369-286 av. J.-C.) disait que ce qui semble réel peut n'être qu'un rêve. Dans la philosophie indienne, l'école Cārvāka pensait que nous ne devions ni essayer de déduire des connaissances ni nous fier à ce que les autres nous disent. Dans le bouddhisme, Nāgārjuna disait que rien n'existe en soi, et que cette idée est une partie importante de l'illumination.

La partie la plus importante de l'argument est que si nous ne savons pas quelque chose avec certitude, nous ne pouvons rien savoir. L'intérêt réside dans la manière dont les grands philosophes ont tenté de résoudre ce problème. Certains, comme Descartes, se réfugient dans l'esprit : "Je pense, donc je suis." D'autres, comme les empiristes britanniques John Locke et David Hume, s'appuient sur notre perception sensorielle. Certains types de connaissances peuvent être particulièrement vulnérables au scepticisme. Par exemple, un agnostique croit que les gens ne peuvent pas obtenir de connaissances sur les choses surnaturelles.

Le scepticisme est largement utilisé comme méthode de recherche dans le domaine scientifique et (avec les changements) dans la procédure juridique moderne. Ici, le doute, la suspension du jugement, l'enquête minutieuse, les tests et la discussion passent avant tout exposé des faits. Parfois, le processus prend des années avant qu'un consensus ne soit atteint. Cette approche systématique est appelée scepticisme méthodologique. C'est probablement l'héritage le plus important des sceptiques.

Questions et réponses

Q : Qu'est-ce que le scepticisme ?


R : Le scepticisme est une attitude de doute quant à l'existence de quelque chose, quant à la possibilité de le savoir avec certitude, ou quant à la justesse de nos arguments.

Q : D'où vient le terme scepticisme ?


R : Le terme scepticisme vient du mot grec skeptomai qui signifie "considérer" ou "examiner".

Q : Quel est le but du scepticisme ?


R : Le but du scepticisme est d'avoir une méthode pratique de suspension du jugement, de doute systématique ou de critique.

Q : Qui sont les sceptiques ?


R : Les personnes qui ont le scepticisme comme attitude, opinion ou méthode sont appelées sceptiques ou sceptiques.

Q : Y a-t-il un avantage à être sceptique ?


R : Oui, être sceptique peut vous aider à prendre de meilleures décisions et à former des opinions plus précises en remettant en question les hypothèses et en examinant les preuves avant de tirer des conclusions.

Q : Existe-t-il différents types de sceptiques ? R : Oui, il existe des sceptiques philosophiques qui remettent en question la validité des connaissances et des sceptiques empiriques qui remettent en question les affirmations fondées sur des preuves scientifiques.

Q : Est-il possible d'être trop sceptique ? R : Oui, il est possible d'être trop sceptique et de devenir si concentré sur le doute que cela vous empêche de former des opinions significatives et de prendre des décisions.

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