Physalia physalis
L'homme de guerre portugais (Physalia physalis) est un invertébré cnidaire. Il vit dans la mer. Il est parfois appelé la bulle bleue, ou l'homme de guerre. Son nom commun vient d'un navire de guerre portugais du 15e et 16e siècle. Le navire avait des voiles triangulaires, de forme similaire à la vessie de l'homme de guerre.
Le Man o' War portugais a la réputation d'essaimer par milliers. Il est également connu pour sa puissante piqûre.
Structure
La physalie n'est pas un animal isolé : c'est un siphonophore. C'est une colonie de quatre sortes de zooïdes. Les zooïdes sont des individus très petits et très modifiés. Ces zooïdes sont des polypes et des méduses spécialisés. Bien que leur structure soit similaire à celle des autres cnidaires, les zooïdes ne vivent pas seuls : ils sont attachés les uns aux autres. Chaque type de zooïde n'a pas de structure et de fonctions particulières. Pour survivre, il dépend des autres qui font ce qu'il ne peut pas faire seul.
Les chondrophores constituent un groupe d'animaux similaire. Ce sont des hydroïdes spécialisés, qui flottent également à la surface de l'océan.
Prédateurs
La tortue caouanne se nourrit de l'homme de guerre portugais. C'est une partie commune du régime de la tortue. La peau de la tortue est trop épaisse pour que la piqûre de l'homme de guerre puisse y pénétrer et lancer son venin. La limace de mer Glaucus atlanticus et l'escargot violet Janthina janthina se nourrissent également de l'homme de guerre portugais. La pieuvre de couverture Tremoctopus est immunisée contre le venin de l'homme de guerre portugais. La pieuvre de couverture est connue pour arracher les tentacules de l'homme de guerre et les utiliser à des fins défensives.
Commensalisme et symbiose
L'homme de guerre portugais est souvent associé à de nombreuses espèces de poissons marins. Il s'agit notamment de poissons bergers, de poissons clown et de carangues jaunes. Ces espèces se trouvent rarement ailleurs. Le poisson clown peut nager entre les tentacules sans être piqué. Cela est peut-être dû à son mucus qui ne déclenche pas les nématocystes. Le poisson berger semble éviter les tentacules plus grands et plus piquants. Il se nourrit des plus petits tentacules sous la vessie gazeuse. Ces poissons bénéficient de l'abri des tentacules urticants. Il aide également l'homme de guerre : la présence de ces espèces peut attirer d'autres poissons pour se nourrir.