Surexploitation
La surexploitation consiste à prélever sur la terre (ou la mer) plus que ce qu'elle peut remplacer. Elle comprend l'agriculture, le pâturage, la pêche et l'utilisation d'eau douce à des fins extrêmes.
La surexploitation est néfaste à long terme. Les forêts ou les zones humides sont difficiles à remplacer. Les dommages causés à la nature sont préjudiciables aux animaux et aux hommes. La plupart des zones humides sont endommagées par une utilisation excessive comme source d'eau potable, et sont parfois drainées pour en faire des terres agricoles ou des terrains à bâtir. Un écosystème prospère et diversifié est détruit.
La surexploitation s'applique également aux animaux. Le nombre de populations peut alors diminuer et des espèces peuvent disparaître. La surpêche en est un exemple typique. De nos jours, on ne peut plus pêcher, tirer sur des cerfs ou des oiseaux qu'à certaines périodes de l'année. La saison où ils s'accouplent, se reproduisent et pondent des œufs ou ont des petits est protégée. Les zones d'une beauté naturelle particulière ou présentant un intérêt scientifique sont également protégées. Le prélèvement d'œufs d'oiseaux est également interdit par la loi, du moins au Royaume-Uni.
Une chose qui agit contre la conservation est la surpopulation du monde. La principale raison pour laquelle le monde perd des forêts est que certaines personnes veulent la terre à d'autres fins. Quelques personnes y gagnent, mais tout le monde en partage le coût. C'est ce qu'on appelle la tragédie des biens communs.
Les stocks de cabillaud de l'Atlantique ont été gravement surexploités dans les années 1970 et 1980. Cela a conduit à leur effondrement brutal en 1992.
Questions et réponses
Q : Qu'est-ce que la surexploitation ?
R : On parle de surexploitation lorsque les ressources prélevées sur la terre ou la mer sont supérieures à celles qui peuvent être remplacées. Il s'agit notamment de l'agriculture, du pâturage, de la pêche et de l'utilisation de l'eau douce dans des conditions extrêmes.
Q : En quoi la surexploitation nuit-elle à la nature ?
R : La surexploitation nuit à la nature en détruisant des forêts ou des zones humides difficiles à remplacer, en endommageant les écosystèmes et en provoquant la chute des populations animales et l'extinction d'espèces.
Q : Quelles mesures ont été mises en place pour protéger les espèces sauvages de la surexploitation ?
R : Des mesures ont été mises en place, telles que l'interdiction de pêcher, de tirer sur les cerfs ou les oiseaux à certaines périodes de l'année, pendant la saison des amours, lorsqu'ils se reproduisent et pondent des œufs ou ont des petits. Les zones d'une beauté naturelle particulière ou d'un intérêt scientifique sont également protégées. Au Royaume-Uni, il est illégal de prélever des œufs d'oiseaux.
Q : Qu'est-ce que la tragédie des biens communs ?
R : La tragédie des biens communs fait référence à une situation où quelques personnes profitent de la situation, mais où tout le monde en partage le coût, en raison de la surpopulation qui veut utiliser les terres à d'autres fins, ce qui entraîne la destruction de ressources naturelles telles que les forêts.
Q : Comment la surpopulation contribue-t-elle à cette tragédie ?
R : La surpopulation y contribue en voulant utiliser les terres à d'autres fins, ce qui entraîne la destruction de ressources naturelles telles que les forêts ; quelques personnes en profitent, mais tout le monde partage le coût de cette destruction.
Q : Existe-t-il un moyen d'empêcher cette tragédie de se produire ?
R : Oui, nous pouvons empêcher cette tragédie en mettant en œuvre des mesures de conservation telles que la protection des zones présentant une beauté naturelle particulière ou un intérêt scientifique et en limitant les activités telles que la pêche, l'abattage de cerfs ou d'oiseaux à certaines périodes de l'année, pendant la saison des amours, lorsqu'ils se reproduisent et pondent des œufs ou ont des petits.