Attentats du 13 novembre 2015 en France

Les 13 et 14 novembre 2015, une fusillade de masse et un attentat suicide ont eu lieu à Paris et au Stade de France à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, France, sur le lieu de concert Bataclan, et sur d'autres sites. 130 personnes ont été tuées. C'est pourquoi le président français François Hollande a annoncé l'état d'urgence national. Dans son discours du 14 novembre, M. Hollande a déclaré que 128 personnes ont été tuées et 128 autres gravement blessées.

Au total, plus de 350 personnes ont été blessées lors des attaques, dont une centaine sont gravement atteintes. L'un des attentats a eu lieu au stade de Paris, l'autre dans un théâtre. Les six autres étaient dans des endroits bien connus de la ville. Au moins sept personnes ont été impliquées dans les attentats : sept d'entre elles étaient des kamikazes, une autre a été abattue par la police.

Le lendemain, 14 novembre, l'ISIS a revendiqué les attentats. Le chef des attentats était le terroriste belge Abdelhamid Abaaoud. Il a été tué lors d'un raid de police le 18 novembre.

Contexte

La France était en état d'alerte élevé pour les menaces terroristes depuis la fusillade du Charlie Hebdo début janvier 2015 et d'autres incidents connexes lors des attentats de janvier 2015 en Île-de-France. La France avait également renforcé la sécurité en prévision de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique de 2015, qui devait se tenir à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, et avait rétabli les contrôles aux frontières la semaine précédant les attentats.

La fusillade du Charlie Hebdo en janvier 2015 s'est produite dans le 11ème arrondissement de la ville, où se trouve le théâtre Bataclan. D'autres attentats ont également eu lieu en France, comme l'agression au couteau de 3 militaires à Nice qui gardaient un centre communautaire juif, l'attentat de Saint-Quentin Fallavier et l'attentat du train Thalys en 2015.

L'État islamique et ses branches ont revendiqué la responsabilité de nombreux attentats meurtriers dans les semaines qui ont précédé les attaques. Le 12 novembre 2015, deux attentats suicides ont eu lieu à Beyrouth, au Liban, faisant 43 morts. Le 31 octobre 2015, le vol Metrojet 9268, transportant principalement des passagers russes, s'est écrasé dans le Sinaï en Egypte, tuant 224 personnes. La branche du Sinaï de l'État islamique a revendiqué l'attentat.

De plus, le jour des attaques, le bourreau principal de l'ISIL, Jihadi John, aurait été tué par un drone américain et aurait perdu la bataille de Sinjar au profit des forces kurdes.

Attaques

Sept attaques distinctes ont eu lieu, comprenant six fusillades et trois explosions. Les explosions ont eu lieu près du Stade de France, tandis que des fusillades ont été signalées aux alentours de la rue Alibert, de la rue de la Fontaine-au-Roi, de la rue de Charonne, du théâtre Bataclan du boulevard Voltaire, de l'avenue de la République et du boulevard Beaumarchais.

Il est probable que trois équipes ont mené la série d'attaques coordonnées.

Fleurs sur l'un des sites de l'attaque, le lendemain de celle-ciZoom
Fleurs sur l'un des sites de l'attaque, le lendemain de celle-ci

La police surveillant le site du théâtre, le lendemain des attentatsZoom
La police surveillant le site du théâtre, le lendemain des attentats

Attaquants

L'État islamique a officiellement revendiqué la responsabilité des attentats le matin du 14 novembre, faisant l'éloge de leurs "huit frères" dirigés par Abdelhamid Abaaoud sur la mort d'"au moins 200 "croisés"" et affirmant que "ce n'était que le début de la tempête".

Les personnes qui ont commis le crime étaient :

  • Quatre ont attaqué le théâtre Bataclan en portant des vêtements noirs et en utilisant des fusils d'assaut AK-47. Trois se sont suicidés avec leur gilet suicide lors du raid de la police sur le théâtre. Le quatrième a été tué par les tirs de la police juste avant que son gilet ne détonne.
  • Trois kamikazes ont fait exploser leur gilet près du Stade de France. Selon la police française, un passeport syrien a été retrouvé sur l'un des kamikazes. L'authenticité du passeport a été mise en doute et de nombreux analystes ont souligné que de faux passeports syriens peuvent être facilement obtenus. Le ministre de la protection des citoyens en Grèce, Nikos Toskas, a confirmé qu'un des détenteurs de passeport syrien avait été enregistré comme réfugié à Leros en octobre. Il a également été rapporté qu'un passeport égyptien avait été trouvé près du corps d'un autre poseur de bombe.
  • Le huitième agresseur a fait exploser son gilet sur le boulevard Voltaire près du théâtre Bataclan.

Le nombre exact d'agresseurs est actuellement incertain ; certains médias parlent de sept, d'autres de huit agresseurs. La police pense qu'il pourrait y avoir 3 à 5 agresseurs qui ont survécu et sont en fuite. Une dizaine de personnes ont été placées en garde à vue à Bruxelles, car elles pourraient avoir un lien avec les attentats. Le chef de file de l'attaque, Abdelhamid Abaaoud, a été tué lors d'un raid de police en France le 18 novembre.

Conséquences

Le président François Hollande a publié une déclaration demandant aux Français de rester forts face à de tels incidents. M. Hollande s'est également rendu au théâtre Bataclan et s'est engagé à lutter "sans merci" contre le terrorisme. M. Hollande a également présidé une réunion d'urgence du cabinet français cette nuit-là, et a organisé la réunion de son conseil de sécurité nationale le lendemain matin. Les autorités ont exhorté les habitants de Paris à rester à l'intérieur pour leur propre sécurité. La Hollande a également annulé son voyage au sommet du G-20 à Antalya en 2015 en raison des attentats, envoyant à la place le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius et le ministre des finances Michel Sapin comme ses représentants.

Le 14 novembre, le président Hollande a annoncé trois jours de deuil national. Plus tard dans la journée, certains des noms des morts ont été divulgués :

  • Thomas Ayad, directeur musical (Mercury Records France).
  • Guillaume B. Decherf, 43 ans, critique musical et journaliste (Les Inrockuptibles).
  • Alban Denuit, 32 ans, artiste plasticien.
  • Matthieu Giroud, 39 ans, géographe (Université de Marne-la-Vallée).

Réactions

Le pape François a condamné les attaques. Il a déclaré que la violence ne résoudrait pas les problèmes, et que les attaques ne pouvaient être justifiées d'un point de vue religieux ou humanitaire. Les représentants de l'Islam en France ont également condamné les attentats, tout comme ceux de la communauté juive. Le président iranien Hassan Rouhani a annulé son voyage en France et a qualifié les attentats de crime contre l'humanité.

Des rapports font état d'actes isolés contre des institutions musulmanes : Des croix rouges ont été trouvées sur une mosquée à Créteil, près de Paris, le lendemain des attentats. Un homme d'origine nord-africaine a été attaqué lors d'une série de manifestations d'un groupe de droite contre l'immigration clandestine.

Questions et réponses

Q : Que s'est-il passé les 13 et 14 novembre 2015 à Paris ?


R : Une fusillade de masse et un attentat-suicide ont eu lieu à Paris et au Stade de France, faisant 130 morts et plus de 350 blessés.

Q : Qu'a annoncé le président français François Hollande après les attentats ?


R : François Hollande a annoncé l'instauration de l'état d'urgence au niveau national.

Q : Combien de personnes ont été tuées et blessées selon le discours de François Hollande le 14 novembre ?


R : 128 personnes ont été tuées et 128 autres ont été gravement blessées selon le discours de François Hollande le 14 novembre.

Q : Combien de blessés ont été gravement atteints ?


R : Environ 100 personnes ont été gravement blessées.

Q : Où les attentats ont-ils eu lieu ?


R : Les attentats ont eu lieu au Bataclan, au stade de Paris, dans un théâtre et dans six autres lieux bien connus de la ville.

Q : Combien de kamikazes ont participé aux attentats ?


R : Sept kamikazes ont participé aux attentats, et l'un d'entre eux a été abattu par la police.

Q : Qui était le chef des attaques et que lui est-il arrivé ?


R : Le chef des attentats était le terroriste belge Abdelhamid Abaaoud, qui a été tué lors d'un raid policier le 18 novembre.

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