Isithembu

Isithembu signifie polygamie et est encore une coutume dans de nombreuses régions d'Afrique. Isithembu (aussi appelé Sethepu) est la coutume africaine qui veut qu'un homme puisse avoir plusieurs femmes en même temps. Plusieurs situations permettent à un homme d'avoir plusieurs femmes en même temps. Un homme peut se remarier si sa ou ses épouses actuelles ne peuvent pas avoir d'enfants. Il conserve sa ou ses femmes actuelles car le divorce n'est pas autorisé. Elle devient la femme la plus âgée, une position d'honneur. Un homme peut se remarier si sa ou ses épouses actuelles n'ont pas eu d'enfants de sexe masculin. Il peut se remarier si une femme ne veut pas d'enfants. Dans certains endroits, si un homme meurt, sa ou ses femmes sont mariées à son frère. De cette façon, sa famille est prise en charge. Selon la culture swazie, un homme doit avoir plusieurs épouses. La polygamie (Isithembu) est normale pour les hommes. Les femmes doivent avoir des enfants, ce qui est normal pour elles.

c. 1895Zoom
c. 1895

La polygamie simple

  • Certaines tribus africaines pratiquent une forme simple de polygamie. Si un homme épouse une femme après l'autre, ils n'ont aucun classement et sont simplement la première femme, la deuxième, etc. La polygamie simple est celle d'un homme (par exemple) marié à deux femmes ou plus.

Polygamie complexe

  • L'Isithembu, tel que pratiqué par le peuple Xhosa, est une forme complexe de polygamie. Dans ce système, les femmes d'un homme ont toutes des positions dans la famille. Lorsqu'un homme a deux épouses, la famille est divisée en deux branches appelées "domaines". Le ménage (femme, enfants, membres de sa famille et serviteurs) appartenant à sa première femme est appelé "grande maison" (indlunkulu). Le ménage de sa femme suivante est appelé la "maison de droite" (ukunene). S'il prend une troisième épouse, elle et ses enfants sont affiliés à la grande maison. La sienne est appelée "maison de soutien" (iqadi). Dans certains cas, la troisième femme a servi la première femme comme servante avant son mariage. S'il prend une quatrième femme, elle et sa maison sont également iqadi et affiliées à la maison de droite.
  • Le peuple zoulou a également une forme complexe de polygamie. Les femmes d'un homme forment une grande maison (indlunkulu), une maison de droite (iqadi) et une maison de gauche (ikhohlwa). S'il existe une quatrième maison ou iqadi, elle n'a pas les mêmes droits que les trois autres.

Questions et réponses

Q : Qu'est-ce que l'Isithembu ?


R : L'Isithembu est la coutume africaine selon laquelle un homme peut avoir plus d'une femme en même temps.

Q : Existe-t-il des situations dans lesquelles un homme peut avoir d'autres femmes selon l'Isithembu ?


R : Oui, il y en a. Un homme peut se remarier si sa ou ses femmes actuelles ne peuvent pas avoir d'enfants, n'ont pas eu d'enfants mâles ou ne veulent pas d'enfants.

Q : Le divorce est-il autorisé dans l'Isithembu ?


R : Non, le divorce n'est pas autorisé. L'épouse ou les épouses actuelles deviennent des épouses aînées, occupant une position d'honneur.

Q : Existe-t-il des cultures dans lesquelles le fait d'avoir plusieurs femmes est considéré comme normal pour les hommes ?


R : Oui, la culture swazie considère qu'il est normal pour les hommes d'avoir plusieurs femmes.

Q : Quel est le but de l'Isithembu selon le texte ?


R : L'Isithembu est pratiqué pour assurer la continuité des familles et prendre soin des veuves et de leurs enfants en cas de décès d'un homme.

Q : La femme d'un homme peut-elle être mariée à son frère à sa mort ?


R : Oui, dans certains endroits, si un homme meurt, sa femme ou ses femmes sont mariées à son frère afin d'assurer la continuité de la famille et de prendre soin d'elle.

Q : Quel est le rôle des femmes à Isithembu ?


R : Les femmes sont censées avoir des enfants, ce qui est considéré comme normal. Elles jouent un rôle essentiel dans la continuité des familles.

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