Révolution française

La Révolution française a été une révolution en France de 1789 à 1799. Le résultat de la Révolution française a été la fin de la monarchie. Le roi Louis XVI a été exécuté en 1793. La révolution a pris fin lorsque Napoléon Bonaparte a pris le pouvoir en novembre 1799. En 1804, il devient empereur.

Avant 1789, la France était gouvernée par les nobles et l'Église catholique. Les idées des Lumières commençaient à donner envie aux gens ordinaires d'avoir plus de pouvoir. Ils pouvaient voir que la Révolution américaine avait créé un pays dans lequel le peuple avait le pouvoir, au lieu d'un roi. Le gouvernement d'avant la révolution était appelé "l'Ancien (vieux) régime".

Les causes de la révolution

De nombreux problèmes en France ont conduit à la Révolution :

  1. Sous les rois Louis XV et Louis XVI, la France avait combattu la Prusse et l'Empire britannique en amlan. Ils ont également combattu la Grande-Bretagne à nouveau lors de la Révolution américaine. Ils ont emprunté beaucoup d'argent pour payer les guerres, et le pays est devenu pauvre.
  2. Le prix élevé du pain et les bas salaires accordés aux travailleurs ont fait que les gens ordinaires ont souffert de la faim et de la malnutrition. Ils n'aimaient pas les nobles riches, qui avaient l'argent pour bien manger et construire de grandes maisons.
  3. L'Église catholique romaine, qui possède le plus de terres en France, a imposé une taxe sur les récoltes appelée la dîme, qui a fait du tort aux plus pauvres et aux plus affamés car ils n'avaient pas les moyens de payer cette taxe.
  4. Les idéaux des Lumières. Beaucoup de gens n'aimaient pas la domination absolue de la royauté et de la noblesse. Ils ont pu constater que dans d'autres pays, comme aux États-Unis, qui, à cette époque, venaient d'être formés, des gens comme eux avaient plus de pouvoir sur le gouvernement. Ils voulaient également la liberté de religion.
  5. Le premier et le deuxième domaine, c'est-à-dire le clergé et la noblesse, jouissaient de tous les privilèges et droits, mais le troisième domaine (classe moyenne, ouvriers et paysans de la ville) devait payer la dîme et la taille (impôts payés à l'Église et à la cour).

Les États généraux

Avant la Révolution, la France était divisée en trois Etats. Le premier domaine était le clergé (l'église). Il représentait 1 % de la population. Le second était la noblesse, qui représentait également 1 % de la population. Les autres, soit près de 98 % de la population, se trouvaient dans le troisième pouvoir. Les représentants des personnes des trois domaines constituaient ensemble les États généraux.

En mai 1789, les États généraux sont convoqués par le roi afin de régler les problèmes d'argent du pays. Ils se réunissent au château royal de Versailles. Cependant, les membres du Tiers-Etat sont en colère. Ils avaient dressé des listes de problèmes qu'ils voulaient régler, appelées les Cahiers de Doléances.

Les membres du troisième pouvoir (les roturiers) étaient en colère parce qu'ils étaient les plus taxés alors qu'ils constituaient le groupe le plus pauvre de la population. Avec le directeur général des finances, Jacques Necker, ils pensaient que l'Église et la noblesse devaient être davantage taxées.

Ils ont également souhaité que les votes aux États généraux soient plus équitables. Même si le troisième pouvoir compte beaucoup plus de membres que les deux autres, chaque pouvoir ne dispose que d'une seule voix dans les États généraux. Le troisième pouvoir a estimé que cette situation pourrait être améliorée en donnant aux membres des États généraux une voix chacun. Cependant, lorsqu'ils ont discuté avec les autres États, ils n'ont pas pu se mettre d'accord.

La formation de l'Assemblée nationale

Comme les Premier et Deuxième États ne voulaient pas écouter, les Troisième États ont décidé de se séparer et de créer leur propre assemblée où chaque membre aurait le droit de vote. Le 10 juin 1789, ils ont créé l'Assemblée nationale. Le roi tente de les arrêter en fermant la salle des États, mais ils se réunissent plutôt dans un court de tennis couvert. Le 20 juin, ils prêtent le serment du court de tennis, où ils promettent de travailler jusqu'à ce qu'ils aient créé une nouvelle constitution pour la France.

La prise de la Bastille

En juillet 1789, après la formation de l'Assemblée nationale, la noblesse et le roi sont en colère contre Jacques Necker, le directeur général des finances, et ils le renvoient. De nombreux Parisiens pensaient que le roi allait fermer l'Assemblée nationale. Bientôt, Paris est rempli d'émeutes et de pillages.

Le 14 juillet 1789, le peuple décide d'attaquer la prison de la Bastille. La Bastille contenait des armes, tout en étant un symbole de la puissance de la noblesse et de la domination du roi. Dans l'après-midi, le peuple avait pénétré par effraction dans la Bastille et libéré les sept prisonniers qui y étaient détenus.

Les membres du tiers état prennent le contrôle de Paris. Le président de l'Assemblée nationale au moment du serment du court de tennis, Jean-Sylvain Bailly, devient maire de la ville. Jacques Necker retrouve son poste de directeur général des finances. Bientôt, le roi visite Paris et porte les rubans (cocarde) rouge, blanc et bleu (tricolore) que portaient les révolutionnaires. À la fin du mois de juillet, la révolution s'est étendue à toute la France.

Caricature du tiers état portant sur le dos le premier état (clergé) et le second état (noblesse).Zoom
Caricature du tiers état portant sur le dos le premier état (clergé) et le second état (noblesse).

Le château de Versailles. C'est là que les États généraux se sont réunis en 1789Zoom
Le château de Versailles. C'est là que les États généraux se sont réunis en 1789

Sketch de Jacques-Louis David de l'Assemblée nationale prêtant serment sur le court de tennisZoom
Sketch de Jacques-Louis David de l'Assemblée nationale prêtant serment sur le court de tennis

Une sans-coulotte, une révolutionnaire radicale, portant un drapeau tricolore.Zoom
Une sans-coulotte, une révolutionnaire radicale, portant un drapeau tricolore.

L'Assemblée nationale

L'Assemblée nationale a commencé à faire beaucoup de changements. Le 4 août, l'Assemblée nationale a mis fin aux impôts spéciaux que l'Église percevait et a mis un terme aux droits de la noblesse sur son peuple, mettant ainsi fin à la féodalité. Le 26 août, l'Assemblée nationale publie la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, écrite par le noble marquis de Lafayette.

L'Assemblée nationale a commencé à décider comment elle serait sous la nouvelle constitution. De nombreux membres, en particulier les nobles, souhaitaient un sénat ou une deuxième chambre haute. Cependant, un plus grand nombre de personnes ont voté en faveur du maintien d'une seule assemblée. Le roi a reçu un droit de veto suspensif sur les lois, ce qui signifie qu'il n'aurait le pouvoir que de retarder l'adoption des lois, et non de les arrêter. En octobre 1789, après avoir été attaqué au château de Versailles par une foule de 7 000 femmes, le roi est convaincu par Lafayette de déménager de Paris au palais des Tuileries.

L'Assemblée a commencé à se diviser en différents partis politiques. L'un d'entre eux était composé de ceux qui étaient contre la révolution, menés par le noble Jacques Antoine Marie de Cazales et l'homme d'église Jean-Sifrien Maury. Ce parti siégeait à droite. Un deuxième parti était constitué par les démocrates royalistes (monarchistes) qui voulaient créer un système comme la monarchie constitutionnelle de Grande-Bretagne, où le roi ferait toujours partie du gouvernement. Jacques Necker était membre de ce parti. Le troisième parti était le National Party qui était de centre ou de centre-gauche. Parmi eux, il y avait Honoré Mirabeau et Lafayette.

L'évolution de l'Eglise française

Sous le nouveau gouvernement, l'Église catholique romaine aurait beaucoup moins de pouvoir qu'auparavant. En 1790, tous les impôts spéciaux et les pouvoirs de l'Église ont été annulés. Tous les biens de l'Église ont été repris par l'État. Le 12 juillet 1790, la Constitution civile du clergé fait de tous les membres du clergé des employés de l'État et leur fait prêter serment à la nouvelle constitution. De nombreux membres du clergé, ainsi que le pape Pie VI, n'ont pas apprécié ces changements. Les révolutionnaires ont tué des centaines de personnes pour avoir refusé de prêter serment.

Travailler sur la Constitution

Le 14 juillet 1790, un an après la prise de la Bastille, des milliers de personnes se sont rassemblées sur le Champs de Mars pour faire la fête. Charles Maurice de Talleyrand dirige la foule lors d'une messe religieuse. La foule, dont le roi et la famille royale, prête serment de fidélité à "la nation, la loi et le roi". Cependant, de nombreux nobles sont mécontents de la révolution et quittent le pays. On les appelle des émigrés.

Bien que les membres des États généraux n'aient été élus que pour un an, les membres de l'Assemblée ont tous prêté le serment du court de tennis. Ils avaient promis de continuer à travailler jusqu'à ce qu'ils aient une constitution et qu'aucune constitution n'ait été faite. Il a été décidé que les membres continueraient à travailler jusqu'à ce qu'ils aient une constitution.

L'Assemblée a continué à travailler sur une constitution et à y apporter des modifications. Les nobles ne peuvent plus transmettre leurs titres à leurs enfants. Seul le roi est autorisé à le faire. Pour la première fois, des procès avec jury sont organisés. Toutes les barrières commerciales à l'intérieur de la France sont supprimées, ainsi que les syndicats, les guildes et les groupes de travailleurs. Les grèves sont interdites.

De nombreuses personnes aux idées radicales ont commencé à former des clubs politiques. Le plus célèbre d'entre eux était le Club des Jacobins, qui avait des idées de gauche. Un club de droite était le Club Monarchique. En 1791, une loi a été proposée pour empêcher les nobles émigrés de quitter le pays. Mirabeau avait été contre cette loi, mais il est mort le 2 avril, et à la fin de l'année, la loi a été adoptée.

La famille royale tente de quitter Paris

Louis XVI n'aimait pas la révolution, mais ne voulait pas se faire aider par d'autres pays ou fuir la France comme les émigrés. Le général Bouille partageait les mêmes vues et voulait aider le roi à quitter Paris. Il a dit qu'il apporterait au roi et à sa famille aide et soutien dans son camp de Montmédy. L'évasion est prévue pour le 20 juin 1791.

Habillée en serviteurs, la famille royale quitte Paris. Mais leur fuite n'est pas bien préparée et ils sont arrêtés à Varennes le 21 juin au soir. La famille royale est ramenée à Paris. L'Assemblée emprisonne Louis et sa femme Marie-Antoinette, et suspend le roi de ses fonctions.

Achever la Constitution

Bien que le roi ait tenté de s'échapper, la plupart des membres de l'Assemblée souhaitent toujours inclure le roi dans leur gouvernement plutôt que d'avoir une République sans roi du tout. Ils ont accepté de faire du roi une figure de proue, avec très peu de pouvoir. Le roi devrait prêter serment à l'État. S'il ne le faisait pas, ou s'il créait une armée pour attaquer la France, il ne serait plus roi.

Certaines personnes, dont Jacques Pierre Brissot, n'ont pas aimé cela. Ils pensaient que le roi devait être complètement destitué du trône et de la constitution. Brissot a fait une pétition et une foule immense est venue au Champs de Mars pour la signer. Les dirigeants républicains Georges Danton et Camille Desmoulins sont venus et ont fait des discours.

La Garde nationale, dirigée par Lafayette, a été appelée pour contrôler la foule. La foule a jeté des pierres aux soldats qui ont d'abord tiré sur la tête de la foule. Lorsque la foule a continué à jeter des pierres, Lafayette leur a ordonné de tirer sur les gens. Jusqu'à 50 personnes ont été tuées. Après cela, le gouvernement a fermé de nombreux clubs politiques et journaux. De nombreux dirigeants de la gauche radicale, dont Danton et Desmoulins, se sont enfuis en Angleterre ou se sont cachés en France.

Finalement, la constitution a été achevée. Louis XVI est remis sur le trône et vient y prêter serment. Il écrit : "Je m'engage à la maintenir dans le pays, à la défendre contre toutes les attaques de l'étranger et à faire exécuter par tous les moyens qu'elle met à ma disposition". L'Assemblée nationale décide qu'elle cessera de gouverner la France le 29 septembre 1791. Après cette date, l'Assemblée législative prendrait le relais.

La famille royale revient à Paris le 25 juillet 1791, après avoir tenté de s'échapper.Zoom
La famille royale revient à Paris le 25 juillet 1791, après avoir tenté de s'échapper.

L'Assemblée législative (1791-1792)

La nouvelle assemblée législative s'est réunie pour la première fois en octobre 1791. En vertu de la Constitution de 1791, la France était une monarchie constitutionnelle. Le roi partageait son pouvoir avec l'Assemblée législative, mais il avait le pouvoir d'arrêter (veto) les lois qu'il n'aimait pas. Il avait également le pouvoir de choisir les ministres.

L'Assemblée législative compte environ 745 membres. 260 d'entre eux étaient des "Feuillants", ou monarchistes constitutionnels. 136 étaient des Girondins et des Jacobins, des républicains libéraux de gauche qui ne voulaient pas de roi. Les 345 autres membres étaient indépendants, mais ils votaient le plus souvent avec l'aile gauche.

L'Assemblée législative n'était pas très d'accord. Le roi a utilisé son veto pour arrêter les lois qui condamneraient les émigrés à mort. Comme de nombreux membres de l'Assemblée sont de gauche, ils n'aiment pas cela.

La crise de la Constitution

Le peuple se retourne contre le roi Louis XVI. Le 10 août 1792, les membres d'un groupe révolutionnaire appelé la Commune de Paris attaquent les Tuileries, où vivent le roi et la reine. Le roi et la reine sont faits prisonniers. L'Assemblée législative tient une réunion d'urgence. Bien que seulement un tiers des membres soient présents et que la plupart d'entre eux soient Jacobins, ils suspendent le roi de ses fonctions.

Guerre

Les rois et les empereurs de nombreux pays étrangers étaient inquiets de la Révolution française. Ils ne voulaient pas de révolutions dans leur propre pays. Le 27 août 1791, Léopold II du Saint-Empire romain/Autriche, Frédéric-Guillaume II de Prusse et Charles-Philippe, beau-frère de Louis XVI, rédigent la Déclaration de Pillnitz. Cette déclaration demandait la libération de Louis XVI et la fin de l'Assemblée nationale. Ils promettent d'envahir la France si leurs demandes sont ignorées. La Déclaration a été prise très au sérieux par les révolutionnaires.

Avec l'Assemblée législative en place, les problèmes n'ont pas disparu. Les Girondins voulaient la guerre parce qu'ils voulaient porter la révolution dans d'autres pays. Le roi et beaucoup de ses partisans, les Feuillants, voulaient la guerre parce qu'ils pensaient qu'elle rendrait le roi plus populaire. Beaucoup de Français craignaient que les émigrés ne provoquent des troubles dans les pays étrangers contre la France.

Le 20 avril 1792, l'Assemblée a voté la déclaration de guerre à l'Autriche (Saint Empire romain). Ils prévoyaient d'envahir les Pays-Bas autrichiens, mais la révolution avait rendu l'armée faible. De nombreux soldats ont déserté. Bientôt, la Prusse se joignit au côté autrichien. Ils avaient tous deux l'intention d'envahir. Ensemble, le 25 juillet, ils rédigèrent le Manifeste de Brunswick, promettant que si la famille royale n'était pas blessée, aucun civil ne serait blessé lors de l'invasion. Les Français pensaient que cela signifiait que le roi, Louis XVI, travaillait avec les rois étrangers. La Prusse envahit la France le 1er août 1792. Cette première étape des guerres révolutionnaires françaises s'est poursuivie jusqu'en 1797.

Massacres de septembre

En septembre, les choses ont empiré. L'Assemblée législative n'avait presque plus de pouvoir. Aucun groupe ne contrôlait Paris ou la France. Le pays est envahi par l'armée prussienne. Les révolutionnaires étaient très en colère et violents. Ils ont commencé à aller dans les prisons et à tuer des gens qu'ils pensaient être des traîtres à la France. Ils détestaient surtout les prêtres de l'Église catholique romaine, mais ils ont également tué de nombreux nobles et gens ordinaires. Le 7 septembre, 1 400 personnes étaient mortes.

La Commune de Paris attaque les TuileriesZoom
La Commune de Paris attaque les Tuileries

Convention nationale (1792-1795)

L'Assemblée législative avait perdu tout son pouvoir. La France a besoin d'un nouveau gouvernement. Le 20 septembre 1792, la Convention nationale est formée. La Convention comptait des Girondins et des Jacobins radicaux.

Exécution de Louis XVI

Le Manifeste de Brunswick avait rendu beaucoup de gens méfiants à l'égard du roi. Ils pensaient qu'il complotait avec les souverains prussiens et autrichiens pour envahir la France. En janvier 1793, la Convention nationale a voté et a déclaré Louis XVI coupable de "conspiration contre la liberté publique et la sûreté générale". Le 21 janvier, le roi est exécuté à la guillotine. Marie-Antoinette, la reine, est également exécutée le 16 octobre.

Révolte en Vendée

Les Vendéens n'aiment pas le gouvernement révolutionnaire. Ils n'aimaient pas les règles concernant l'église dans la Constitution civile de l'Église (1790) et les nouveaux impôts mis en place en 1793. Ils n'aimaient pas non plus être contraints de s'engager dans l'armée française. En mars, ils se sont soulevés contre le gouvernement lors d'une révolte. La guerre dura jusqu'en 1796. Des centaines de milliers de Vendéens ont été tués par l'armée révolutionnaire française.

Les Jacobins s'emparent du pouvoir

Maintenant que le roi est mort, la Convention nationale a élaboré une nouvelle constitution républicaine qui a débuté le 24 juin. C'était la première qui n'incluait pas le roi et qui donnait à chaque homme en France une voix. Mais elle n'a jamais été adoptée en raison des troubles entre les Jacobins et les Girondins. La guerre avec l'Autriche et la Prusse lui causait des problèmes d'argent. Le pain était très cher et beaucoup de gens voulaient que les choses changent. En juin 1793, les Jacobins ont commencé à prendre le pouvoir. Ils voulaient arrêter de nombreux Girondins membres de la Convention nationale. En juillet, ils sont devenus plus furieux lorsque Charlotte Corday, une Girondine, a tué Jean-Paul Marat, un Jacobin.

En juillet, le coup d'État était terminé. Les Jacobins avaient pris le pouvoir. Ils ont adopté de nouvelles lois radicales, notamment un nouveau calendrier républicain avec de nouveaux mois et de nouvelles semaines de dix jours. Ils ont agrandi l'armée et changé les officiers en de meilleurs soldats. Au cours des années suivantes, cela aida l'armée républicaine à repousser les attaques des Autrichiens, des Prussiens, des Britanniques et des Espagnols.

Le règne de la terreur

En juillet 1793, un Jacobin du nom de Maximilien de Robespierre et huit autres Jacobins importants ont créé le Comité de la sécurité publique. C'était le groupe le plus puissant de France. Ce groupe et Robespierre étaient responsables du règne de la terreur. Robespierre croyait que si les gens avaient peur, la révolution se passerait mieux. Le règne de la terreur a duré du printemps 1793 au printemps 1794.

Il n'y a pas que la noblesse qui est morte sous le règne de la terreur. Quiconque enfreignait les lois des Jacobins, ou était même soupçonné de les enfreindre ou de travailler contre eux, pouvait être arrêté et envoyé à la guillotine, la plupart du temps sans procès. Même les personnes puissantes qui avaient été impliquées dans le coup d'État jacobin ont été exécutées. Les prisonniers étaient emmenés des prisons à "Madame Guillotine" (surnom de la guillotine) dans un chariot en bois ouvert appelé le tumbrel.

Selon les archives, 16 594 personnes ont été exécutées à la guillotine. Il est possible que jusqu'à 40.000 personnes soient mortes en prison ou aient été tuées pendant le règne de la terreur.

En juillet 1794, les gens commencent à se retourner contre Maximilien de Robespierre. Lui et son tribunal révolutionnaire avaient tué 1 300 personnes en six semaines. Le 27 juillet, la Convention nationale et le Comité de la sécurité publique se sont retournés contre lui. Robespierre a essayé d'obtenir l'aide des membres de droite de la Convention, mais il a échoué.

Un jour plus tard, Robespierre et nombre de ses partisans de la Commune de Paris sont condamnés à mort par guillotine sans aucun type de procès. Cette réaction contre Robespierre est appelée la réaction thermidorienne.

Maintenant que la terreur est passée, la Convention nationale a commencé à rédiger une nouvelle Constitution, appelée la Constitution de l'année III. Le 27 septembre 1794, la constitution est entrée en vigueur.

Peinture représentant la bataille de Choet en Vendée 1793. Henri de La Rochejacquelein à la bataille de Cholet en 1793 par Paul-Emile BoutignyZoom
Peinture représentant la bataille de Choet en Vendée 1793. Henri de La Rochejacquelein à la bataille de Cholet en 1793 par Paul-Emile Boutigny

Maximilien de RobespierreZoom
Maximilien de Robespierre

L'annuaire (1795-1799)

La nouvelle constitution avait créé le Directoire, premier gouvernement de France à être bicaméral (divisé en deux chambres). La chambre basse, le Parlement, comptait 500 membres. Elle s'appelait le Conseil de Cinq-Cent. La chambre haute, le Sénat, comptait 250 membres et s'appelait le Conseil des Anciens. Il y avait cinq administrateurs choisis chaque année par le Conseil des Anciens sur une liste établie par le Conseil de Cinq-Cent. Ce groupe était responsable et s'appelait le Directoire.

Bien que la constitution de 1793 ait donné le droit de vote à tous les hommes en France, dans cette constitution, seuls les gens possédant une certaine quantité de biens pouvaient voter. Le Directoire était beaucoup plus conservateur que les gouvernements en France depuis 1789. Le peuple était fatigué des changements radicaux et des gouvernements instables. Les choses étaient beaucoup plus stables sous le Directoire qu'elles ne l'avaient été auparavant.

Cependant, les directeurs n'étaient pas appréciés par le peuple - en particulier les Jacobins, qui voulaient une république, et les royalistes, qui voulaient un nouveau roi. Les problèmes d'argent de la France n'ont pas disparu. Les directeurs ont ignoré les élections qui ne se sont pas déroulées comme ils le voulaient. Ils ont ignoré la constitution pour faire des choses qui contrôlent le peuple. Ils ont utilisé la guerre en cours et l'armée pour garder leur pouvoir.

Coup d'État du 18 Brumaire

 

Le 18 Brumaire marque la fin de la partie républicaine de la Révolution française lorsque Napeleon Bonaparte prend le pouvoir.

 

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Napoléon Bonaparte


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