Union pour un mouvement populaire

L'Union pour un Mouvement Populaire (UMP) est le principal parti politique français de centre-droit. Il a été créé en 2002. Le 30 mai 2015, il a été remplacé par Les Républicains.

Le parti avait la majorité absolue à l'Assemblée nationale mais a perdu sa majorité au Sénat en septembre 2011. L'UMP est membre du Parti populaire européen (PPE), de l'Internationale démocrate-chrétienne (CDI) et de l'Union internationale démocrate (UID).

Histoire

Depuis les années 1980, les groupes politiques de la droite parlementaire se sont regroupés autour des valeurs du libéralisme économique et de la construction européenne. Leurs rivalités avaient contribué à leurs défaites électorales de 1981 et 1988. C'est pourquoi certains hommes politiques étaient favorables à la formation d'une confédération, d'un parti.

L'UMP est née de la fusion du Rassemblement pour la République (RPR), du parti conservateur-libéral Démocratie Libérale (DL) et d'une partie de l'Union pour la Démocratie Française (UDF), un parti centriste. De nombreux chrétiens-démocrates (tels que Philippe Douste-Blazy et Jacques Barrot), le Parti radical social-libéral et le Parti populaire pour la démocratie française (tous deux partis associés à l'UDF jusqu'en 2002) ont rejoint le parti.

Le parti est donc né de la rencontre de quatre grandes traditions politiques françaises : Le gaullisme, le libéralisme (républicanisme), la démocratie chrétienne (popularisme) et le radicalisme.

L'UMP a généralement soutenu les politiques du président Jacques Chirac. Cependant, en 2004, le parti a montré des signes croissants d'indépendance. L'impopularité auprès de l'électorat de Jacques Chirac et du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin a conduit la plupart des membres de l'UMP à soutenir Nicolas Sarkozy, un rival de Chirac. Le parti a également désapprouvé publiquement la proposition d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, à laquelle Chirac était favorable.

Le premier président de l'UMP, Alain Juppé, proche collaborateur de Jacques Chirac, a démissionné le 15 juillet 2004. Le 29 novembre 2004, Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il prendrait officiellement la présidence de l'UMP.

Lors des élections régionales françaises de 2004, l'UMP a subi un coup dur, n'obtenant que 2 régions sur 22 en France métropolitaine et la moitié des départements. Cela a conduit à la chute du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin (2001-2004) et à la formation d'un nouveau cabinet, présidé par un autre homme politique de l'UMP, Dominique de Villepin.

Le 22 avril 2007, Nicolas Sarkozy a remporté la plupart des voix au premier tour de l'élection présidentielle de 2007. Au second tour, il a affronté la candidate socialiste Ségolène Royal. Le 6 mai 2007, il remporte l'élection présidentielle avec 53,35 % des voix.

Factions

Sarkozystes

  • Liberal Conservatives (conservatives, liberal-conservatives and conservative-liberals): Nicolas Sarkozy, Jean-Claude Gaudin, Jean-Pierre Raffarin, Valéry Giscard d'Estaing, Édouard Balladur, Dominique Bussereau, François Fillon, Michel Barnier, Dominique Perben, Jean-François Mattei, Renaud Donnedieu de Vabres, Charles Millon, Alain Lamassoure, Brice Hortefeux, François Baroin
  • Les réformateurs (libéraux et libertaires) : Hervé Novelli, Gérard Longuet, Alain Madelin (président des cercles libéraux), Patrick Devedjian, Jean-Pierre Soisson, Jean-Pierre Gorges, Claude Goasguen, Pierre Lellouche (président de "Génération libérale"), Louis Giscard d'Estaing
  • La libre droite (libéraux conservateurs, libertaires et souverainistes) : Rachid Kaci, Alexandre Del Valle, Yannick Favennec, Étienne Blanc, François d'Aubert
  • Democratic and Popular (Christian-democrats and centrists): Philippe Douste-Blazy, Pierre Méhaignerie, Hervé de Charette, Adrien Zeller, Jacques Barrot, Nicole Fontaine, Pierre-André Wiltzer, Marc-Philippe Daubresse, Alain Joyandet, Antoine Herth
  • Forum des républicains sociaux (sociaux-conservateurs et chrétiens-démocrates) : Christine Boutin, Jean-Frédéric Poisson, Vincent You, Charles de Champeaux

Chiraquiens

  • Néo-Gaullistes (gaullistes de droite et conservateurs laïques, se considérant comme les véritables héritiers du président Charles de Gaulle) : Jacques Chirac, Dominique de Villepin, Alain Juppé, Jean-Louis Debré, Michèle Alliot-Marie, Jean Tiberi
  • Social-Gaullistes (leftish Gaullistes, social-democrats): Jean-Jacques Aillagon, Philippe Dechartre, Jean Matteoli, Bernard Reygrobellet, Yves Guéna, Alain Terrenoire, Jean Peyrelevade, Hamlaoui Mekachera
  • Les radicaux et autres centristes sociaux-libéraux : André Rossinot, François Loos, Jean-Louis Borloo, Renaud Dutreil, Serge Lepeltier, Jean-Luc Roméro (Gay Lib)

Souverainistes

  • Lever la République (conservateurs-libéraux, national-conservateurs et souverainistes) : Nicolas Dupont-Aignan, Adrien Gouteyron, Yves Jego, Lionnel Luca, Michel Terrot, René André
  • Rassemblement pour la France (national-conservateurs et souverainistes) : Charles Pasqua, Lionnel Luca, Jacques Myard, Jean-Jacques Guillet, Philippe Pemezec, Georges Siffredi
  • Centre national des indépendants et des paysans (nationaux-conservateurs, conservateurs-libéraux et souverainistes) : Philippe Dominati, Christian Vanneste, Edouard Leveau, Jérôme Rivière

Écologistes

  • Blue Ecologie (centristes-écologistes) : Corinne Lepage, Nathalie Kosciusko-Morizet, Patrice Hernu, Antoine Waechter

Leadership

Présidents

  • Alain Juppé (2002-2004)
  • Nicolas Sarkozy (2004-2007)

Vice-présidents

  • Jean-Claude Gaudin (2002-...)

Secrétaires généraux

  • Philippe Douste-Blazy (2002-2004)
  • Pierre Méhaignerie (2004-...)
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